premier manifeste néo-symboliste

  

On ne peut pas construire quelque chose avec une personne si l'on en aime une autre. On ne peut pas mentir un à autre quand son coeur est plein de l'un. On ne peut pas faire des projet. Faire l'amour avec lui en repensant à celui qu'on aime. On se rend malheureux à faire semblant, à se mentir à soi-même...On ne choisit pas d'aimer, ni d'être aimé ou non. On ne choisit pas. Mais on ne doit pas faire souffrir pour autant, ni soi, ni un autre, ni celui qu'on aime, qu'il nous aime ou pas. Et pourtant, je ne sais pas s'il m'aimait, mais je sais que c'est lui que j'aimais. Je sais pourtant que même s'il m'avait aimé, j'aurais été malheureuse, j'aurais souffert. Et pourtant je souffre de l'aimer, je souffre qu'il ne m'aime pas. Mais c'est peu être mieux ainsi de l'aimer sans qu'il ne m'aime plutôt que de souffrir de l'aimer et d'être aimer de lui. De l'aimer et d'en être aimer sans qu'entre nous le bonheur soit possible. Y a-t-il des amours heureuses? A cette question Aragon à répondu non.Et je sais au fond qu'il ne savais pas comment s'y prendre pour m'abandonner, qu'il ne savait pas s'il m'aimait et qu'au fond cela voulait dire qu'il ne m'avais jamais aimé, qu'il avait seulement voulu y croire, qu'il avait confondu amour avec désir parce que cela rime parfois. Je ne sais pas pourquoi les Hommes cherchent-ils avec tant de désespoir l'amour. Pourquoi enfin chercher ce qui ne dépend d'aucune volonté, ce qui vous prend comme une maladie incurable et qui enfin détruit votre vie, annihile tout autre possible. Est-ce que cet obsession de l'amour relève d'un fait de société? Ne savent-ils pas que cela fait souffrir; même quand deux personnes s'aiment ou le croient? Est-ce une mutation de ce cour instant necessaire à la reproduction que nous aurions imaginé possible pour toujours et que nous aurions gardé précieusement dans notre univers mental comme un mythe, comme Jésus marchant sur l'eau? Et qu'est-ce qui serait arrivé si on ne l'avait jamais inventé? Et qui l'a inventé le premier parmi les Hommes, qui à rêvé de ce mal le premier? Parce que les animaux, eux, ne connaissent pas cet amour que nous sous-entendons, non, eux, ils connaissent l'amitié, la haine, le respect mutuel, l'attachement, font le choix de s'associer avec un autre congénère avec qui ils s'entendent assez bien pour mieux survivre. Mais d'où vient ce mal qu'est l'amour. Ce cancer de l'âme, qui, comme une gangrène vous ronge de l'intérieur et va pourrir le reste de votre corps en s'attaquant au système central, de là où toute vie part. Pourquoi portons-nous ce poids, et pire, pourquoi considérons-nous ce mal comme un bien? Par quel tour de passe-passe, par quel enchantement sorcier, sommes-nous porté à croire que notre pire souffrance est un bien?

Et je sais au fond qu'il ne savais pas comment s'y prendre pour m'abandonner, qu'il ne savait pas s'il m'aimait et qu'au fond cela voulait dire qu'il ne m'avais jamais aimé, qu'il avait seulement voulu y croire, qu'il avait confondu amour avec désir parce que cela rime parfois. Je ne sais pas pourquoi les Hommes cherchent-ils avec tant de désespoir l'amour. Pourquoi enfin chercher ce qui ne dépend d'aucune volonté, ce qui vous prend comme une maladie incurable et qui enfin détruit votre vie, annihile tout autre possible. Est-ce que cet obsession de l'amour relève d'un fait de société? Ne savent-ils pas que cela fait souffrir; même quand deux personnes s'aiment ou le croient? Est-ce une mutation de ce cour instant nécessaire à la reproduction que nous aurions imaginé possible pour toujours et que nous aurions gardé précieusement dans notre univers mental comme un mythe, comme Jésus marchant sur l'eau? Et qu'est-ce qui serait arrivé si on ne l'avait jamais inventé? Et qui l'a inventé le premier parmi les Hommes, qui à rêvé de ce mal le premier? Parce que les animaux, eux, ne connaissent pas cet amour que nous sous-entendons, non, eux, ils connaissent l'amitié, la haine, le respect mutuel, l'attachement, font le choix de s'associer avec un autre congénère avec qui ils s'entendent assez bien pour mieux survivre. Mais d'où vient ce mal qu'est l'amour. Ce cancer de l'âme, qui, comme une gangrène vous ronge de l'intérieur et va pourrir le reste de votre corps en s'attaquant au système central, de là où toute vie part. Pourquoi portons-nous ce poids, et pire, pourquoi considérons-nous ce mal comme un bien? Par quel tour de passe-passe, par quel enchantement sorcier, sommes nous porté à croire que notre pire souffrance est un bien? 
Voilà ce qui conduit notre espèce à sa perte. Un ennemi des Homme ne s'y serait pas prit mieux pour nous éradiquer, pour nous faire souffrir là où les mots ne se trouve pas, là où il n'y a pas de plantes ni de vrai mots pour apaiser le néant qui s'installe en nous.
Si je trouve celui qui à inventé l'amour, celui qui dans ces rêves de chien galeux en a fait le songe le premier. Celui qui s'est réveillé un matin en sachant qu'une chose nouvelle existait et qui sans savoir s'il s'agissait d'un bien ou d'un mal, s'est prit par hasard au coin d'une rue à l'éprouver pour un autre. Et que ce fais mystérieux soit raconté et colporté comme la peste où l'aveugle ayant retrouvé la vue par les mains d'un passant. Il n'y avait qu'un mal en réalité dans le coffre de la pauvre femme, d'une Pandore ou d'une autre, tout les maux auraient suffit en réalité à notre bonheur, tout les maux sauf celui-là. Si l'on s'était contenté d'un instant sans vouloir le garder pour toujours? Et bien les dieux ont exaucé nos voeux, et nous voilà sur les routes, traînant notre fardeau, incapable de trouver un seul lieu de repos pour nous reposer de notre épreuve, pas un lieu où l'on puisse oublier le mal autrement qu'en y pensant sans relâche. Nous sommes ainsi les esclaves de rêveur qui sema en germe, son rêve prophétique et notre malheur à tous.
Ah, si seulement je croise le premier qui à fais ce rêve et qui à eux le malheur de le raconter à un autre que lui-même, celui-là je l'étrangle de mes mains! Mais le mal est fait. Même si je le croisait et que je le tuais, le cancer continuerai de se propager. Il ne s'arrêterait pas avec la mort du premier qui a fauté. Le mal est fait et l'indicible se répand. nous mourons tous dans la souffrance et l'amour.

Et dans le jardin Eden? Êve et Adam, étaient tranquilles, était heureux. Ils ne s'aimaient pas ni ne savaient ce qu'était l'amour mais ils était heureux. Quand ils avaient envie l'un de l'autre, ils faisaient l'amour, et ils vivaient heureux chacun de leur côté en partageant quelquefois de bon moment; mais c'est tout. Et voilà qu'un jour poussa un pommier, et poussa dessus une pomme. Pourquoi fallu-t-il qu'un pommier pousse avec dessus une pomme? Personne ne le sait. Et il fallu qu'Êve ou Adam passa devant et qu'au même moment un serpent s'en mêla. Et voilà, le mal était fait, la pomme était croquée, elle semblait bonne, mais elle laissait un goût amer dans la bouche dont on ne pouvait se débarrasser, c'était l'amour. Voilà l'amour comme une pomme bien mûre qui croît en nous, se loge dans la gorge, ramifie nos pensée, étouffe notre coeur et enfin nous fais mourir. Est-ce que nous mourrons parce que nous aimons? Est-ce que nous mourrons d'avoir aimé? Est-ce que nous mourrons d'avoir aimé et de n'avoir pas su en guérir?En tout cas, dieu les a bien eu, nous a bien eu. Il n'a pas trouvé mieux pour punir Adam et êve que de les faire mourir d'amour. C'est qu'il était destiné à l'immortalité ces deux-là! Et dans le bonheur par-dessus le marché! Et nous qu'est-ce que nous avons? Nous avons la souffrance, oui, nous avons la souffrance et l'amour et la mort. Beau couple de cocu que ces trois là! Mais il y a tous de même pour vanter l'amour. Et le plus drôle c'est qu'on à vanter l'amour à tous le monde pour remédier à la souffrance, et qu'on craint la mort. Mais ça ne peut pas aller comme ça! Ce n'est pas une affaire, ça! L'amour qui cause la souffrance ne peut aller qu'avec la mort. Et sans amour pas de vie, et sans vie, pas de morts. Qu'est-ce qu'on croit? Qu'on peut ce passer de l'un d'eux par crainte ou par passion? Mais quel gageure! Qu'on me le présente celui qui n'a jamais aimé, ou rêvé d'amour, parce que c'est pareil, c'est qu'il est déjà en lui porteur de la chose. Qu'on me le présente celui qui ne souffre jamais, qui sait ce que sait que le bonheur sans nuage, parce qu'il n'y a pas de bonheur s'il y a souffrances. Et qu'on me le présente celui qui n'est jamais né, parce qu'il ne mourra pas! Ça je vous le dis qu'il ne mourra pas: il n'est jamais né. Mais il n'existe pas.
Alors, est-ce que ça vaut vraiment le coup d'exister, vous qui êtes là et qui pouvez me le prouver de votre seule présence? Est-ce que ça vaut vraiment tous ça l'amour? Et est-ce que mourir, ça vous dérange tant que ça, hein? Imaginez un peu. Mettre un terme à votre souffrance. Dévorer la mort avant que le cancer-amour ne vous dévore, ou se laisser dévorer par le cancer t en mourir tranquillement, et presque habitué aux souffrance avec ça. Mais l'habitude? Non. Non, on ne s'y fais jamais. On se réveil chaque matin plein d'espoir, même quand on sait qu'il y a la mort au bout du chemin. On se réveil chaque matin, et on s'émerveille de souffrir, de souffrir encore, de souffrir autant. On disait hier qu'on ne pourrai pas souffrir d'avantage, et pourtant le lendemain on souffre plus et avec passion, on y prend presque du plaisir à s'émerveiller de souffrir. Et puis on aime, on souffre d'aimer, de vivre, de vieillir, de mourir, de n'être pas encore mort. On aime fort à en mourir et on s'émerveille d'aimer d'avantage le lendemain. On aime une fois, on aime mille fois, mais c'est toujours le même amour qui nous prend, c'est le premier qui nous manque et qu'on recherche partout alors qu'il est en nous et qu'il nous tue. On les aimes tous mais c'est le premier qu'on aimait, comme une drogue, c'est quand le cancer s'installe avec ce qu'il a d'exaltant et de nouveau dans la souffrance, qu'on le sent vraiment nous tuer. Après c'est tous juste si on s'habitue. Mais on jouit de souffrir, on aime ça, l'idée qu'on va souffrir d'aimer, et aimer de souffrir, et qu'après avoir souffert et aimer on va mourir. Mais on a peur. On vie déjà et on aime, et on souffre, mais on a quand même peur et c'est peut-être ça souffrir. Et c'est peut-être avoir peur, aimer. Et c'est peut-être aussi avoir peur, mourir. 

Et on se dit en passant dans les allées fleuries de larmes et de regrets, des ''si ça avait été'' mieux que des ''il était une fois'', parce que les ''il était une fois'', ça ne marche qu'un fois, après c'est foutu. Et bien en marchant le long de ces tombes fraîches et blanches, trop petites pour être des tombes, où le lierre est plus vieux que l'âme qui s'y repose... et bien on se prend à penser qu'ils ont de la chance d'être mort si jeune, de ne pas avoir connu assez l'amour qui tue et la souffrance qui fait aimer. Et les larme que l'on pleure ne sont pas pour eux, car ce n'est pas leur mort que nous pleurons, c'est d'être, nous, encore en vie et de les voir partir et de les envier, eux parti si tôt qu'ils se souviendront à peine d'avoir connu et l'amour, et la souffrance, et la mort. Et nous pleurons sur leur tombes comme si elles avaient été la nôtre. Et nous pleurerons de souffrir, d'aimer et de mourir. Et nous vivrons quand même, et nous aimerons en cherchant à l'oublier et en y pensant d'avantage, et nous mourrons d'épuisement, d'avoir aimé et d'avoir souffert d'aimer.

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